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Interview de Véronique Jannot (Anne-Marie Lazzari) réalisée par TF1

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Qu’est-ce qui vous a convaincue de rejoindre le tournage de «Demain nous appartient» ?
Je n’avais jamais participé à une série quotidienne. Deux éléments m’amusaient : découvrir comment fonctionne une telle production et le contre-emploi d’Anne-Marie Lazzari, un personnage que je n’avais jamais interprété jusqu’à maintenant.

Quel genre de femme est-elle ?

Très à cheval sur les principes, elle est attachée aux conventions et à la morale. C’est un peu une bigote moderne, un personnage très rigide. Guidée par son éducation religieuse, elle refuse l’homosexualité et la transexualité et considère que sa fille Sandrine mène une vie de débauche. Anne-Marie ne peut l’accepter et les deux femmes sont en conflit. En revanche, elle est heureuse de l’existence menée par sa fille Victoire et de sa belle carrière de médecin. Anne-Marie forme un couple avec Philippe, interprété par Bernard Menez, un personnage un peu plus débonnaire, un peu plus lâche aussi.

Pour quelles raisons débarquent-ils à Sète ?
Leurs filles y vivent et ils ont une maison de famille à Sète. Ils reviennent de l’étranger où Philippe était ambassadeur de France depuis des années pour vendre la maison puis repartir prendre leur retraite.

Comment vous êtes-vous familiarisée avec les personnages de Victoire et Sandrine Lazzari, présentes depuis le début de la série ?
Quand j’ai su que j’allais jouer ce rôle, j’ai visionné des épisodes pour m’imprégner de l’ambiance. En arrivant sur le tournage, j’ai découvert des comédiens merveilleux d’humanité, de gentillesse et d’empathie. Tout le monde est venu se présenter et semblait ravi que l’on travaille ensemble. J’ai eu l’impression de faire partie de la famille immédiatement.

Gardez-vous à l’esprit le tournage d’une scène en particulier ?
Je me souviens d’une séquence très drôle à jouer quand Sandrine arrive avec sa compagne transgenre et qu’Anne-Marie essaye de faire bonne figure mais enchaîne bourde sur bourde car elle n’arrive définitivement pas à l’accepter. Obsédée par l’aspect physique, elle est complètement traumatisée par ce que cela représente. Il y a aussi une scène à l’hôpital qui est très dure mais où l’on comprend à quel point le respect des conventions et de la morale est essentiel pour elle. Même si tout s’écroule, elle refuse de voir, jusqu’au dernier moment, que la situation est désespérée. C’est une obsession de bienséance qui tourne à une forme de névrose. Ce personnage est tellement loin de moi que j’ai vraiment eu du mal à le comprendre. J’espère arriver à ne pas le rendre trop caricatural et à lui amener une forme d’humanité.

Avez-vous retrouvé certains comédiens avec lesquels vous aviez déjà tourné ?
J’ai retrouvé mon amie Julie Debazac. Nous avions toujours rêvé de tourner ensemble. Même si nous ne partageons pas beaucoup de scènes, nous sommes ravies. Je ne connais évidemment pas l’ensemble des comédiens mais tous cultivent la même bonne humeur et le plaisir de participer à cette aventure. Je n’avais jamais mis les pieds à Sète. J’adore cette ville, je n’arrive plus à décoller. Des commerçants m’offrent des cadeaux alors que je n’ai même pas encore intégré l’équipe de Demain nous appartient ! Cette série est vraiment une institution à Sète.

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